Les variétés correspondent aux différentes couleurs, en rapport avec des compositions chimiques différentes :
La tourmaline noire est une pierre souvent de transparence faible, voire opaque. Elle est la variété la plus commune. On l’apprécie souvent brute non facettée, lorsque le spécimen est d’une belle forme.
La tourmaline indicolite est bleu canard, ou bleu indigo.
La tourmaline Paraiba, star des tourmalines, montre une couleur allant du bleu turquoise délavé à un bleu néon électrique, lié à la présence de cuivre. Elle est rare et chère. Elle provient à l’origine des mines de Paraiba au Brésil. Mais on trouve maintenant des tourmalines cuprifères dans les autres lieux de productions, et les laboratoires appellent désormais « tourmaline paraiba » toute tourmaline possédant du cuivre, ce qui galvaude un peu cette appellation d’exception.
La tourmaline chromifère diffère de la simple tourmaline verte (ou verdellite) par la profondeur et l’intensité de sa couleur verte liée à la présence de chrome dans sa structure chimique.
La rubellite est une tourmaline rouge, pouvant être très intense. Elle possède souvent un haut niveau d’inclusion. Lorsqu’elle est pure, il s’agit d’une rareté au prix très élevé.
La tourmaline bicolore montre comme son nom l’indique 2 couleurs distinctes dans le même cristal, le plus souvent rose et vert. Le lapidaire tente alors de la tailler de manière à montrer les deux couleurs dans la même pierre, à la manière d’une amétrine.
La tourmaline « pastèque », ou « melon d’eau », appelée en anglais « watermelon», est une variété bicolore pour laquelle le rose est dans le cœur et le vert dans la périphérie. De ce fait, elle est souvent manufacturée en tranches de brut afin de montrer cet étonnant mélange de couleurs.
Citons enfin deux raretés gemmologique : la tourmaline œil de chat et la tourmaline trapiche