Le péridot, classiquement vert-jaune, montre une teinte allant du vert clair couleur tilleul au vert bouteille pour les plus sombres. Cette gemme a souvent été confondue avec d’autres variétés ; elle a même longtemps été appelée topaze ! Comme entre le rubis et le spinelle rouge, le péridot a longtemps été pris pour une émeraude. Il existe même un doute sur la mythique collection d’émeraudes de Cléopatre.
De même, le tombeau des rois mages de la cathédrale de Cologne que l’on croyait orné d’émeraude, s’avère en fait incrusté de péridots. De nos jours, le péridot est une gemme bien connue et disponible en quantité. Il demeure bon marché lorsqu’il est de petite taille et de qualité standard.
Cela explique sa grande popularité en joaillerie : le péridot est très utilisée en pavage, par exemple. Bien entendu, il existe un marché pour de plus grosses pièces de qualité supérieure qui peuvent atteindre des prix conséquents.
Le péridot doit sa couleur à la présence de fer dans sa composition chimique. Ses principaux gisements, d’origine volcanique, sont en Chine, aux USA, au Myanmar ou au Pakistan. Aux USA c’est l’état de l’Arizona qui est un gros producteur, où l’exploitation des mines est souvent faite par les communautés indiennes, comme les Apaches.
La majorité des bruts de péridots étaient auparavant manufacturés en Allemagne, à Idar Oberstein. A partir des années 1990, l’Inde est devenue le plus gros centre mondial de taille des pierres semi-précieuses.
Le quartz est utilisé en joaillerie depuis des milliers d’années. Il se présente sous différentes formes cristallines, dont certaines sont vertes.
Le quartz vert, ou prasiolite, est une forme macrocristalline de quartz.
Il n’existe quasiment pas à l’état naturel, et est donc le plus souvent le résultat du traitement thermique d’améthystes. Par chauffage à haute température la couleur se transforme, et la gemme arbore alors un vert pâle et lumineux. Comme l’améthyste donc, il est souvent disponible en dimensions généreuses et permet donc la réalisation de bijoux massifs.
La moldavite, de couleur vert bouteille, est une variété de verre naturel. Elle n’est donc pas cristallisée mais amorphe, à la différence des autres pierres gemmes ! Différentes théories s’opposent quant à sa création.
Certains géologues considèrent que cette gemme est née de bombardements d’astéroides, altérant la surface de la Terre avec des pressions et températures très élevées. Le nom moldavite vient d’ailleurs de la rivière Moldau en République Tchèque, où un gisement a été découvert non loin d’un cratère de météorite. Une autre hypothèse est qu’elle naitrait tout simplement du volcanisme.
Le zircon métamicte (une variété particulière de cette gemme) est souvent vert. Du fait de sa rareté, ce n’est pas une pierre de joaillerie standard. Il s’agit plutôt d’une gemme de collection, dont le prix peut être élevé.
La diopside est une pierre relativement confidentielle. Colorée comme l’émeraude par le chrome et le vanadium, elle ne subit aucun traitement et provient essentiellement de Russie.