Les critères de qualité et le prix dépendent directement de la classification des 4 C. Plus un diamant a une couleur se rapprochant du D, plus il est pur, mieux il est taillé, et plus il a de la valeur. Les autres critères (qualité du polissage, de la taille et de la symétrie) ont une influence moins importante.
Les diamants taillés en rond brillant sont plus chers que les fancy cut.
Evidemment, plus un diamant a un poids élevé, plus il est cher. Et ce n’est pas une relation linéaire ! Les prix augmentent fortement quand le poids dépasse 0.5 carats, 1 carat, puis chaque unité. Sachez que les plus gros diamants atteignent des prix de plusieurs dizaines de millions de dollars !
Tous ces critères sont extrêmement précis et détaillés. Le prix du diamant dépend donc de son certificat et donc de la réputation du laboratoire qui le certifie. Pour faire simple, considérons que le GIA et l’HRD sont les plus réputés. Un diamant possédant les mêmes caractéristiques n’aura pas la même valeur marchande s’il est certifié par ces laboratoires ou par un laboratoire « mineur ». Sachez que la quasi-totalité des laboratoires de gemmologie utilisent la classification des « 4 C » mise au point par le GIA.
C’est une liste officielle, le Rapaport, qui évalue la cote des diamants blancs. Tous les acteurs du secteur l’utilisent. Cette liste précise le prix d’un diamant en fonction de sa forme, son poids, sa pureté, sa couleur.
Les diamants de couleur sont un cas particulier. En effet, leur prix s’apprécie selon leur beauté, à la manière des pierres de couleur. Par exemple le diamant rose, très apprécié, voit sa cote aux enchères s’envoler depuis quelques années. Les diamants jaune et brun sont les variétés colorées les plus accessibles.